Selon la dernière perspective 2026 publiée par Gate Ventures, cinq domaines d’avant-garde émergents accélèrent la transformation du paysage sectoriel et mènent la prochaine phase de développement du Web3. Premièrement, la « couche d’agrégation d’informations en temps réel » des marchés on-chain connaît une ascension rapide, devenant une infrastructure de renseignement essentielle pour l’intégration de données et de liquidités fragmentées. Deuxièmement, les réseaux de paiement et de règlement FX décentralisés sont en train de remplacer les néobanques traditionnelles, permettant un règlement de valeur transfrontalier, en temps réel et sans frontières. Troisièmement, à mesure que les robots autonomes se généralisent, un système financier « natif machine » commence à se former, permettant aux robots de collaborer et de transiger on-chain. Quatrièmement, la DeFi institutionnelle évolue vers des plateformes intégrées de « meta-yield », consolidant diverses sources de rendement on-chain pour bâtir un moteur unifié de rendement et de gestion des risques. Cinquièmement, le secteur minier crypto se transforme en fournisseur d’infrastructures distribuées de puissance de calcul et d’énergie pour l’ère de l’IA, devenant une composante clé des réseaux de calcul haute performance et d’énergie. Gate Ventures indique que ces tendances annoncent une mutation structurelle des flux de valeur mondiaux, de l’orchestration de la puissance de calcul et de la collaboration des systèmes intelligents, tout en illustrant l’accélération de l’accès au marché public par de plus en plus d’entreprises crypto et écosystémiques, élargissant ainsi les canaux d’investissement Pre-IPO.
En 2026, l’industrie crypto connaîtra un tournant majeur : après plus de dix années de construction d’infrastructures, le Web3 entre en profonde convergence avec les secteurs de l’économie mondiale à la croissance la plus rapide. L’année à venir sera portée par une nouvelle demande, et non de simples améliorations incrémentales : les agrégateurs d’informations en temps réel deviendront la couche intelligente des marchés crypto ; les réseaux de paiement et FX sans frontières remplaceront les anciennes infrastructures fintech ; les robots autonomes collaboreront et transigeront on-chain via des systèmes financiers natifs machine ; la DeFi institutionnelle fusionnera en un moteur unifié de rendement et de risque ; les mineurs évolueront vers des fournisseurs mondiaux distribués de puissance de calcul IA et d’énergie.
Pour les projets travaillant en profondeur dans ces domaines, Gate Ventures souhaite établir des liens avec davantage d’équipes d’excellence.
Les équipes concernées peuvent contacter Gate Ventures via la plateforme X @gate_ventures ou envoyer leur proposition à ventures@gate.com
La couche d’agrégation d’informations en temps réel sur les marchés on-chain
Une toute nouvelle catégorie d’« agrégateurs d’information » on-chain devient l’une des couches fondamentales du Web3. Alors que l’activité on-chain explose, les marchés de prédiction, les données de gouvernance, les dynamiques sociales, les flux de transactions et les signaux IA sont générés en continu sur des plateformes telles que Polymarket, Hyperliquid, Kalshi, Hedgehog et de multiples blockchains. La question n’est plus d’avoir ou non des données, mais de savoir comment les comprendre. Chaque plateforme génère son propre ensemble de probabilités, d’incitations et de récits, mais ces informations ne sont pas alignées entre elles et ne forment pas une vue d’ensemble cohérente. La prochaine percée clé viendra d’infrastructures capables d’intégrer ces signaux et de les transformer en une vision panoramique claire et cohérente.
Les capacités de ces agrégateurs vont bien au-delà de la simple visualisation de graphiques. Ils peuvent ingérer des données événementielles dispersées, standardiser les probabilités et sentiments provenant de différentes sources, fusionner des données télémétriques on-chain avec des contextes sociaux, et transformer des activités éparses en insights clairs directement exploitables par traders, institutions, DAO, entreprises et systèmes automatisés. Cette transformation s’apparente à ce que Bloomberg a réalisé pour les marchés traditionnels : organiser le chaos informationnel en renseignement réellement exploitable.
Avec l’essor des agents IA, cette nécessité devient cruciale. Les agents intelligents ont besoin de données propres, structurées et en temps réel pour gérer le risque, allouer la liquidité, réagir aux événements et exécuter des stratégies sans supervision humaine. À mesure que les systèmes autonomes accèdent au marché, la demande pour des « flux d’information intelligents intégrés » — une capacité à simplifier le paysage informationnel — deviendra inévitable. D’ici 2026, les plateformes les plus compétitives dans ce domaine seront celles capables d’agréger à grande échelle l’information décentralisée et de fournir un renseignement rapide et explicable. À l’ère du bruit, la capacité à unifier et interpréter différents signaux sera un atout majeur, et l’une des opportunités les plus sous-estimées du Web3.
Néobanques, infrastructure de paiement sans frontières et règlement FX on-chain
Les néobanques fintech ont certes amélioré l’expérience utilisateur, mais restent contraintes par les infrastructures financières traditionnelles telles que ACH, SWIFT, les réseaux de cartes, le système de banques correspondantes et les prestataires de services de paiement (PSP) custodiaux, qui sont conçues avant tout pour des utilisateurs humains et des horaires de bureau, non pour des machines, le commerce mondial ou le règlement en temps réel. Par contraste, les réseaux blockchain permettent désormais des transferts de valeur mondiaux, sans frontières, 24h/24 et 7j/7. Les stablecoins deviennent des actifs de règlement mondiaux, tandis que les couches de liquidité décentralisées et les routeurs de smart contracts offrent une conversion FX programmable et continue entre USD, EUR, JPY et autres monnaies stables.
Cela ouvre la voie à une toute nouvelle architecture financière, où paiements et FX circulent aussi librement que les données. Les entreprises peuvent automatiser salaires transfrontaliers, facturation, gestion de trésorerie et couverture ; les commerçants peuvent afficher un prix dans une devise mais se faire régler instantanément dans une autre ; les machines peuvent effectuer des transactions de manière autonome sans compte bancaire. En tant que système ouvert et sans permission, ce type de réseau devient la couche universelle de règlement reliant le commerce du monde réel à l’économie on-chain — non pas une simple réplique des néobanques, mais une infrastructure de paiement et de FX qu’aucune fintech traditionnelle ne saurait offrir.
Infrastructure robotique et réseaux financiers natifs machine
L’IA et la robotique de l’ère Web2 évoluent rapidement, des sociétés telles que 1X, Figure, Skild, Unitree ayant réalisé des avancées notables, tandis que l’investissement dans l’IA physique ne cesse de croître. À mesure que les robots passent de machines scriptées à des agents autonomes incarnés, une lacune cruciale apparaît : l’impossibilité pour différents fabricants et modèles de communiquer ou de collaborer au travers d’une couche unifiée et neutre. Cela fait émerger le besoin d’une couche opérationnelle ouverte et inter-appareils — une capacité que seul le Web3 peut offrir. L’identité on-chain (DID) permet aux robots de s’identifier sans dépendre d’un fournisseur ; les registres de smart contracts leur permettent de publier leurs fonctions, états et données télémétriques ; les journaux infalsifiables fournissent la responsabilité vérifiable des actions robotiques. Les smart contracts peuvent aussi coordonner tâches et workflows entre des grappes de robots multi-fabricants, offrant l’interopérabilité qui fait défaut aux piles logicielles robotiques traditionnelles.
Les robots autonomes ont également besoin d’un système financier natif machine pour payer l’électricité, les données, la puissance de calcul et les services, mais le système financier traditionnel leur est totalement inadapté : les robots ne peuvent pas ouvrir de comptes, passer de KYC, ni utiliser des réseaux de paiement centrés sur l’humain. Le Web3 confère aux robots la capacité d’agir de façon économique autonome, via portefeuilles, signatures et micropaiements mondiaux sans intermédiaire. La blockchain apporte un règlement instantané et à faible coût, tandis que des standards comme x402 permettent aux agents de payer automatiquement l’accès ou les services. Les smart contracts offrent en outre séquestre, paiements conditionnels, assurance et systèmes de réputation, bâtissant ainsi une couche financière programmable, sans frontières, conçue pour les transactions machine to machine. Dans ce système, la crypto n’est plus un composant accessoire, mais la seule infrastructure de règlement viable pour l’écosystème des robots autonomes.
DeFi institutionnelle et l’ascension des plateformes meta-yield
La nouvelle génération de plateformes intègre marchés de contrats perpétuels, prêts et coffres stratégiques, permettant aux collatéraux de générer du rendement tout en soutenant des positions à effet de levier ; et grâce à des systèmes de marge partagée couvrant spot, perpétuels et options, ces plateformes évoluent fonctionnellement vers des prime brokers multi-actifs opérant 24h/24 et 7j/7.
Mais dans les couches fondamentales, les rendements on-chain restent fragmentés entre diverses sources : récompenses de staking et restaking, funding/perpétuels et basis, MEV et revenus du flux d’ordres, frais de market making et pertes impermanentes, basis stablecoin et FX, écarts de valeur nette d’actifs RWA/on-chain, et primes de liquidité sur les marchés de prédiction et InfoFi. L’opportunité clé de 2026 est de traiter ces flux comme des “atomes de rendement” combinables et de les empaqueter en produits meta-yield. Les stratégies d’agrégation peuvent intégrer les rendements structurels du marché (funding, basis, MEV, spread FX), superposer des couches de couverture et d’arbitrage, et utiliser les signaux des marchés de prédiction et des agents IA pour une allocation dynamique, convertissant ainsi des rendements fragmentés en produits de revenu fixe structurés, transparents et on-chain. Les plateformes CeDeFi évolueront alors d’un simple lieu de transaction vers un véritable moteur de rendement et de gestion du risque.
Les mineurs crypto comme fournisseurs distribués de puissance de calcul IA et d’énergie
Avec le développement accéléré de l’IA, la demande énergétique explose, mais la capacité de production électrique peine à suivre. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la consommation électrique mondiale des data centers devrait doubler d’ici 2030, passant de 415 TWh en 2024 à 945 TWh, soit 2,5 à 3 % de la consommation totale. Cependant, la création de nouvelles capacités est freinée par la complexité du raccordement au réseau, des critères de localisation stricts et des cycles longs d’autorisation et de construction. Ce déséquilibre entre offre d’énergie et demande de calcul devient l’un des nouveaux défis de l’ère IA. Dans ce contexte, les sociétés minières crypto, riches en réserves énergétiques et ayant développé des modèles de coûts électriques efficaces ces dix dernières années, deviennent de plus en plus attractives. Ces mineurs détiennent souvent des licences d’approvisionnement électrique, ont signé des contrats long terme à faible coût et disposent d’infrastructures matures (sous-stations, refroidissement, mécanismes d’urgence). Par ailleurs, basculer les équipements du minage crypto vers des tâches IA est techniquement relativement simple.
En 2025, des entreprises minières majeures telles qu’IREN Limited, Core Scientific et Hut 8, après s’être stratégiquement diversifiées vers le calcul haute performance (HPC) et les services cloud IA, ont vu leur action atteindre des sommets. À noter : la plupart de ces opérations sont situées en Amérique du Nord. Les sociétés minières d’Asie-Pacifique, d’Asie Centrale, du Moyen-Orient et d’autres régions du monde disposent encore d’un important potentiel de croissance et d’une marge de valorisation lors de telles transitions.
Ces cinq axes d’avant-garde — les agrégateurs d’informations en temps réel pour les marchés on-chain, l’infrastructure de paiement et FX sans frontières, les réseaux natifs machine pour robots, les systèmes meta-yield institutionnels, et la transition des mineurs crypto vers le calcul IA — tracent ensemble la trajectoire du Web3 en tant que « couche universelle d’orchestration et de calcul » dans une économie pilotée par l’IA. Parallèlement, de plus en plus d’entreprises de l’écosystème atteignent une taille de revenus significative et une maturité réglementaire, leur ouvrant l’accès aux marchés de capitaux publics via IPO, De-SPAC et M&A.
À l’approche de 2026, les véritables leaders seront les équipes qui construisent des produits à ces points d’inflexion clés, là où la blockchain démontre un avantage structurel en matière de liquidité, de calcul, de collaboration et de règlement. À mesure que ces forces convergent, Gate Ventures est convaincu que l’année à venir pourrait s’avérer l’une des plus transformatrices de l’histoire de la crypto, ouvrant une nouvelle génération d’opportunités d’investissement pour entrepreneurs, institutions et utilisateurs à travers le monde.
À propos de Gate Ventures
Gate Ventures est la branche de capital-risque de Gate.com, spécialisée dans l’infrastructure décentralisée, le middleware et les applications, et engagée à promouvoir l’innovation mondiale à l’ère du Web 3.0. Gate Ventures collabore étroitement avec les leaders du secteur à l’échelle mondiale afin de soutenir les équipes et projets innovants dotés d’une vision et d’une expertise technique, les aidant à réinventer l’avenir des interactions sociales et financières.
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Gate Ventures Vision 2026 : Cinq forces de pointe redéfinissent la circulation mondiale de la valeur, de la puissance de calcul et de l’intelligence
Selon la dernière perspective 2026 publiée par Gate Ventures, cinq domaines d’avant-garde émergents accélèrent la transformation du paysage sectoriel et mènent la prochaine phase de développement du Web3. Premièrement, la « couche d’agrégation d’informations en temps réel » des marchés on-chain connaît une ascension rapide, devenant une infrastructure de renseignement essentielle pour l’intégration de données et de liquidités fragmentées. Deuxièmement, les réseaux de paiement et de règlement FX décentralisés sont en train de remplacer les néobanques traditionnelles, permettant un règlement de valeur transfrontalier, en temps réel et sans frontières. Troisièmement, à mesure que les robots autonomes se généralisent, un système financier « natif machine » commence à se former, permettant aux robots de collaborer et de transiger on-chain. Quatrièmement, la DeFi institutionnelle évolue vers des plateformes intégrées de « meta-yield », consolidant diverses sources de rendement on-chain pour bâtir un moteur unifié de rendement et de gestion des risques. Cinquièmement, le secteur minier crypto se transforme en fournisseur d’infrastructures distribuées de puissance de calcul et d’énergie pour l’ère de l’IA, devenant une composante clé des réseaux de calcul haute performance et d’énergie. Gate Ventures indique que ces tendances annoncent une mutation structurelle des flux de valeur mondiaux, de l’orchestration de la puissance de calcul et de la collaboration des systèmes intelligents, tout en illustrant l’accélération de l’accès au marché public par de plus en plus d’entreprises crypto et écosystémiques, élargissant ainsi les canaux d’investissement Pre-IPO.
En 2026, l’industrie crypto connaîtra un tournant majeur : après plus de dix années de construction d’infrastructures, le Web3 entre en profonde convergence avec les secteurs de l’économie mondiale à la croissance la plus rapide. L’année à venir sera portée par une nouvelle demande, et non de simples améliorations incrémentales : les agrégateurs d’informations en temps réel deviendront la couche intelligente des marchés crypto ; les réseaux de paiement et FX sans frontières remplaceront les anciennes infrastructures fintech ; les robots autonomes collaboreront et transigeront on-chain via des systèmes financiers natifs machine ; la DeFi institutionnelle fusionnera en un moteur unifié de rendement et de risque ; les mineurs évolueront vers des fournisseurs mondiaux distribués de puissance de calcul IA et d’énergie.
Pour les projets travaillant en profondeur dans ces domaines, Gate Ventures souhaite établir des liens avec davantage d’équipes d’excellence.
Les équipes concernées peuvent contacter Gate Ventures via la plateforme X @gate_ventures ou envoyer leur proposition à ventures@gate.com
La couche d’agrégation d’informations en temps réel sur les marchés on-chain
Une toute nouvelle catégorie d’« agrégateurs d’information » on-chain devient l’une des couches fondamentales du Web3. Alors que l’activité on-chain explose, les marchés de prédiction, les données de gouvernance, les dynamiques sociales, les flux de transactions et les signaux IA sont générés en continu sur des plateformes telles que Polymarket, Hyperliquid, Kalshi, Hedgehog et de multiples blockchains. La question n’est plus d’avoir ou non des données, mais de savoir comment les comprendre. Chaque plateforme génère son propre ensemble de probabilités, d’incitations et de récits, mais ces informations ne sont pas alignées entre elles et ne forment pas une vue d’ensemble cohérente. La prochaine percée clé viendra d’infrastructures capables d’intégrer ces signaux et de les transformer en une vision panoramique claire et cohérente.
Les capacités de ces agrégateurs vont bien au-delà de la simple visualisation de graphiques. Ils peuvent ingérer des données événementielles dispersées, standardiser les probabilités et sentiments provenant de différentes sources, fusionner des données télémétriques on-chain avec des contextes sociaux, et transformer des activités éparses en insights clairs directement exploitables par traders, institutions, DAO, entreprises et systèmes automatisés. Cette transformation s’apparente à ce que Bloomberg a réalisé pour les marchés traditionnels : organiser le chaos informationnel en renseignement réellement exploitable.
Avec l’essor des agents IA, cette nécessité devient cruciale. Les agents intelligents ont besoin de données propres, structurées et en temps réel pour gérer le risque, allouer la liquidité, réagir aux événements et exécuter des stratégies sans supervision humaine. À mesure que les systèmes autonomes accèdent au marché, la demande pour des « flux d’information intelligents intégrés » — une capacité à simplifier le paysage informationnel — deviendra inévitable. D’ici 2026, les plateformes les plus compétitives dans ce domaine seront celles capables d’agréger à grande échelle l’information décentralisée et de fournir un renseignement rapide et explicable. À l’ère du bruit, la capacité à unifier et interpréter différents signaux sera un atout majeur, et l’une des opportunités les plus sous-estimées du Web3.
Néobanques, infrastructure de paiement sans frontières et règlement FX on-chain
Les néobanques fintech ont certes amélioré l’expérience utilisateur, mais restent contraintes par les infrastructures financières traditionnelles telles que ACH, SWIFT, les réseaux de cartes, le système de banques correspondantes et les prestataires de services de paiement (PSP) custodiaux, qui sont conçues avant tout pour des utilisateurs humains et des horaires de bureau, non pour des machines, le commerce mondial ou le règlement en temps réel. Par contraste, les réseaux blockchain permettent désormais des transferts de valeur mondiaux, sans frontières, 24h/24 et 7j/7. Les stablecoins deviennent des actifs de règlement mondiaux, tandis que les couches de liquidité décentralisées et les routeurs de smart contracts offrent une conversion FX programmable et continue entre USD, EUR, JPY et autres monnaies stables.
Cela ouvre la voie à une toute nouvelle architecture financière, où paiements et FX circulent aussi librement que les données. Les entreprises peuvent automatiser salaires transfrontaliers, facturation, gestion de trésorerie et couverture ; les commerçants peuvent afficher un prix dans une devise mais se faire régler instantanément dans une autre ; les machines peuvent effectuer des transactions de manière autonome sans compte bancaire. En tant que système ouvert et sans permission, ce type de réseau devient la couche universelle de règlement reliant le commerce du monde réel à l’économie on-chain — non pas une simple réplique des néobanques, mais une infrastructure de paiement et de FX qu’aucune fintech traditionnelle ne saurait offrir.
L’IA et la robotique de l’ère Web2 évoluent rapidement, des sociétés telles que 1X, Figure, Skild, Unitree ayant réalisé des avancées notables, tandis que l’investissement dans l’IA physique ne cesse de croître. À mesure que les robots passent de machines scriptées à des agents autonomes incarnés, une lacune cruciale apparaît : l’impossibilité pour différents fabricants et modèles de communiquer ou de collaborer au travers d’une couche unifiée et neutre. Cela fait émerger le besoin d’une couche opérationnelle ouverte et inter-appareils — une capacité que seul le Web3 peut offrir. L’identité on-chain (DID) permet aux robots de s’identifier sans dépendre d’un fournisseur ; les registres de smart contracts leur permettent de publier leurs fonctions, états et données télémétriques ; les journaux infalsifiables fournissent la responsabilité vérifiable des actions robotiques. Les smart contracts peuvent aussi coordonner tâches et workflows entre des grappes de robots multi-fabricants, offrant l’interopérabilité qui fait défaut aux piles logicielles robotiques traditionnelles.
Les robots autonomes ont également besoin d’un système financier natif machine pour payer l’électricité, les données, la puissance de calcul et les services, mais le système financier traditionnel leur est totalement inadapté : les robots ne peuvent pas ouvrir de comptes, passer de KYC, ni utiliser des réseaux de paiement centrés sur l’humain. Le Web3 confère aux robots la capacité d’agir de façon économique autonome, via portefeuilles, signatures et micropaiements mondiaux sans intermédiaire. La blockchain apporte un règlement instantané et à faible coût, tandis que des standards comme x402 permettent aux agents de payer automatiquement l’accès ou les services. Les smart contracts offrent en outre séquestre, paiements conditionnels, assurance et systèmes de réputation, bâtissant ainsi une couche financière programmable, sans frontières, conçue pour les transactions machine to machine. Dans ce système, la crypto n’est plus un composant accessoire, mais la seule infrastructure de règlement viable pour l’écosystème des robots autonomes.
DeFi institutionnelle et l’ascension des plateformes meta-yield
La nouvelle génération de plateformes intègre marchés de contrats perpétuels, prêts et coffres stratégiques, permettant aux collatéraux de générer du rendement tout en soutenant des positions à effet de levier ; et grâce à des systèmes de marge partagée couvrant spot, perpétuels et options, ces plateformes évoluent fonctionnellement vers des prime brokers multi-actifs opérant 24h/24 et 7j/7.
Mais dans les couches fondamentales, les rendements on-chain restent fragmentés entre diverses sources : récompenses de staking et restaking, funding/perpétuels et basis, MEV et revenus du flux d’ordres, frais de market making et pertes impermanentes, basis stablecoin et FX, écarts de valeur nette d’actifs RWA/on-chain, et primes de liquidité sur les marchés de prédiction et InfoFi. L’opportunité clé de 2026 est de traiter ces flux comme des “atomes de rendement” combinables et de les empaqueter en produits meta-yield. Les stratégies d’agrégation peuvent intégrer les rendements structurels du marché (funding, basis, MEV, spread FX), superposer des couches de couverture et d’arbitrage, et utiliser les signaux des marchés de prédiction et des agents IA pour une allocation dynamique, convertissant ainsi des rendements fragmentés en produits de revenu fixe structurés, transparents et on-chain. Les plateformes CeDeFi évolueront alors d’un simple lieu de transaction vers un véritable moteur de rendement et de gestion du risque.
Les mineurs crypto comme fournisseurs distribués de puissance de calcul IA et d’énergie
Avec le développement accéléré de l’IA, la demande énergétique explose, mais la capacité de production électrique peine à suivre. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la consommation électrique mondiale des data centers devrait doubler d’ici 2030, passant de 415 TWh en 2024 à 945 TWh, soit 2,5 à 3 % de la consommation totale. Cependant, la création de nouvelles capacités est freinée par la complexité du raccordement au réseau, des critères de localisation stricts et des cycles longs d’autorisation et de construction. Ce déséquilibre entre offre d’énergie et demande de calcul devient l’un des nouveaux défis de l’ère IA. Dans ce contexte, les sociétés minières crypto, riches en réserves énergétiques et ayant développé des modèles de coûts électriques efficaces ces dix dernières années, deviennent de plus en plus attractives. Ces mineurs détiennent souvent des licences d’approvisionnement électrique, ont signé des contrats long terme à faible coût et disposent d’infrastructures matures (sous-stations, refroidissement, mécanismes d’urgence). Par ailleurs, basculer les équipements du minage crypto vers des tâches IA est techniquement relativement simple.
En 2025, des entreprises minières majeures telles qu’IREN Limited, Core Scientific et Hut 8, après s’être stratégiquement diversifiées vers le calcul haute performance (HPC) et les services cloud IA, ont vu leur action atteindre des sommets. À noter : la plupart de ces opérations sont situées en Amérique du Nord. Les sociétés minières d’Asie-Pacifique, d’Asie Centrale, du Moyen-Orient et d’autres régions du monde disposent encore d’un important potentiel de croissance et d’une marge de valorisation lors de telles transitions.
Ces cinq axes d’avant-garde — les agrégateurs d’informations en temps réel pour les marchés on-chain, l’infrastructure de paiement et FX sans frontières, les réseaux natifs machine pour robots, les systèmes meta-yield institutionnels, et la transition des mineurs crypto vers le calcul IA — tracent ensemble la trajectoire du Web3 en tant que « couche universelle d’orchestration et de calcul » dans une économie pilotée par l’IA. Parallèlement, de plus en plus d’entreprises de l’écosystème atteignent une taille de revenus significative et une maturité réglementaire, leur ouvrant l’accès aux marchés de capitaux publics via IPO, De-SPAC et M&A.
À l’approche de 2026, les véritables leaders seront les équipes qui construisent des produits à ces points d’inflexion clés, là où la blockchain démontre un avantage structurel en matière de liquidité, de calcul, de collaboration et de règlement. À mesure que ces forces convergent, Gate Ventures est convaincu que l’année à venir pourrait s’avérer l’une des plus transformatrices de l’histoire de la crypto, ouvrant une nouvelle génération d’opportunités d’investissement pour entrepreneurs, institutions et utilisateurs à travers le monde.
À propos de Gate Ventures
Gate Ventures est la branche de capital-risque de Gate.com, spécialisée dans l’infrastructure décentralisée, le middleware et les applications, et engagée à promouvoir l’innovation mondiale à l’ère du Web 3.0. Gate Ventures collabore étroitement avec les leaders du secteur à l’échelle mondiale afin de soutenir les équipes et projets innovants dotés d’une vision et d’une expertise technique, les aidant à réinventer l’avenir des interactions sociales et financières.
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