La dernière ligne de défense la plus tenace de Wall Street vient de tomber.

Le 2 décembre 2024, Vanguard — ce géant de la gestion d’actifs, deuxième plus grand au monde avec 11 000 milliards de dollars sous gestion — a soudainement annoncé : plus de 50 millions de comptes de courtage peuvent désormais négocier des ETF sur le Bitcoin, l’Ethereum, le XRP et le Solana. Oui, Vanguard ! Celui-là même qui qualifiait autrefois les cryptomonnaies de tous les noms et avait même retiré les ETF à terme sur le Bitcoin de sa plateforme.

**Du mépris à la compromission, il n’aura fallu qu’un an**

En quoi croyait le plus le fondateur de Vanguard, Bogle, de son vivant ? Les fonds indiciels à faible coût, l’investissement à long terme, la stabilité à toute épreuve. Le BTC et l’ETH, actifs hautement volatils ? À ses yeux, rien d’autre que des bulles spéculatives. Ainsi, début 2024, lorsque les États-Unis ont approuvé les ETF Bitcoin spot, Vanguard a tout simplement interdit à ses clients d’y accéder, avec une fermeté de roc.

Résultat ? Les clients ont commencé à partir.

Fidelity, Schwab et d’autres concurrents proposaient déjà la crypto. Si Vanguard persistait, il ne lui resterait plus qu’à regarder ses clients et leur argent s’envoler ailleurs. Le nouveau CEO, Ramji (ancien de BlackRock), a vite compris : les principes, ça vaut quoi ? C’est la part de marché qui compte, c’est là que se trouve la vraie valeur.

Vanguard continue d’affirmer qu’il n’offrira pas ses propres produits crypto, mais la porte est ouverte — tous les ETF crypto tiers conformes, à l’exception des trucs comme les memecoins, sont désormais autorisés.

**La réaction du marché ? Explosion immédiate**

L’annonce a propulsé le volume d’échanges quotidien de l’IBIT de BlackRock à 5,1 milliards de dollars. Voilà le prix à payer lorsque le “dernier bastion” de Wall Street capitule : quand même les géants conservateurs embrassent les actifs crypto, les règles du jeu changent pour de bon.