Après le changement d’administration à la Maison Blanche, la boussole de la Fed commence à vaciller.

Le signal le plus évident ? Milan, qui avait été propulsé sur le devant de la scène, laisse entendre publiquement depuis plusieurs mois qu’il est temps de baisser les taux ; plus surprenant encore, même les deux célèbres faucons intransigeants — Waller et Bowman — ont récemment adouci leur discours. Ce rythme, clairement, n’a rien d’habituel.

Certains médias étrangers n’y vont pas par quatre chemins : la Fed se trouve aujourd’hui à un tournant crucial. Sera-t-elle capable de préserver son indépendance ? L’équilibre subtil avec la Maison Blanche risque-t-il d’être rompu ? Sa réputation au sein du cercle fermé des banques centrales mondiales pourrait même devoir être entièrement redéfinie.

En matière de positions radicales, on ne peut pas passer à côté de Michael Burry, célèbre pour ses paris à la baisse. Dernièrement, il a lâché une déclaration-choc : l’Amérique n’a absolument pas besoin de la Fed. Si la Maison Blanche décidait vraiment de reprendre le contrôle des leviers de la banque centrale, cette institution centenaire pourrait bien vivre ses derniers instants.

Pour le marché crypto, il faut rester vigilant. Dès que la politique monétaire se retrouve trop mêlée à des considérations politiques, l’assouplissement ou le resserrement monétaire ne répondent plus forcément aux seules lois économiques — un jour la politique devient soudainement accommodante, le lendemain un coup de frein brutal : cette incertitude se répercutera directement sur notre écosystème. La volatilité va forcément augmenter, et il est plus important que jamais de gérer ses risques en amont.

Pour l’instant, ces signaux relèvent encore du simple débat, mais chaque inflexion, même minime, pourrait bien annoncer un bouleversement d’une toute autre ampleur.