Le compte d’un cadre supérieur d’une plateforme d’échange a été piraté, provoquant un krach éclair sur les meme coins, avec des soupçons d’initiés ayant pris position à l’avance.

Le 10 décembre, il s’est passé quelque chose de vraiment aberrant. Le compte WeChat du co-CEO d’une grande plateforme d’échange a été piraté, et le hacker a directement publié un message sur un meme coin appelé Mubarakah.

Devine ce qui s’est passé ensuite ? Mubarakah a littéralement décollé. Le prix est passé de 0,001 $ à 0,008 $ en un rien de temps, la capitalisation boursière dépassant directement la barre des 8 millions de dollars. Mais la fête n’a pas duré : le cours s’est rapidement effondré, la capitalisation n’est plus que de 3,1 millions de dollars, et le prix est retombé autour de 0,003 $.

Encore plus incroyable : selon des captures d’écran partagées par plusieurs personnes du milieu, Mubarakah avait déjà commencé à pump quelques minutes avant la publication du message sur WeChat. Autrement dit, certaines adresses étaient prêtes à l’avance. Cette manœuvre de trading en amont (insider trading) est vraiment trop évidente.

Honnêtement, les meme coins sont déjà basés sur la spéculation et sur l’émotion, sans réelle valeur intrinsèque. Ce genre de manipulation qui combine exploitation de failles de sécurité et opérations d’initiés pour piéger les petits porteurs, il faut vraiment s’en méfier. Ne foncez pas tête baissée dès qu’une célébrité “recommande” un projet : c’est souvent un piège soigneusement préparé par d’autres.